Cruel Angel's Thésis

Donc, voilà, c'est le premier chapitre d'une petite histoire très sympa que j'ai abandonnée pour l'instant, faute d'idée ( Et surtout, la flemme ! ). Dites-moi ce que vous en pensez, et si vous voulez, faites moi une petite fiche de personnage pour que je vous inclue dedans ( En fait, j'ai juste une panne pour les noms ...)
Comme vous voulez la petite fiche, du moment qu'il y ait nom, prénom et age ^^.
Voilà, on est parti !



Première Chaîne : Chain of Life - Chant I : Appel.

Aséméa enjamba ce qu'il restait de la porte d'entrée, après que Rionel fût passé. Elle avisa une porte, mais commença par esquisser les gestes accompagnant les paroles d'un sortilège de détection. Elle sentait son aura, tout en haut, dans ce qui semblait être la salle du trône. Elle fronça les sourcils. C'était peut-être un piège, étant donné qu'un magicien aussi puissant que lui savait comment dissimuler son aura afin de ne pas se faire repérer. En fait, elle n'avait utilisé ce sort que pour vérifier s'il n'y avait personne d'autre dans le château, et elle s'étonna de n'en trouver aucun, à part Rionel.
Aséméa > Etrange ... Les sens en éveil, elle dédaigna l'escalier central, peu discret, pour se faufiler par la porte située à droite de ce même escalier, qui la conduisit dans une bibliothèque spacieuse. En temps normal, elle se serait arrêtée pour lire un à un les titres des ouvrages. Mais aujourd'hui, le temps était compté. Elle regarda le petit appareil électronique accrochée à son poignet, dont l'utilité était de calculer quelle quantité de magie il lui restait. Presque tout. Elle suivit ensuite un corridor qui la mena, après un long dédale d'escaliers et de portes, dans une pièce richement meublée. Au fond de la salle se dessinait un trône, et devant ce trône ... Rionel l'attendait.
Rionel > T' en as mis un temps !
Aséméa lui répondit, sans aucun rapport :
Aséméa > Tu n'étais pas comme ça, avant ...
Rionel > Avant ? Tu veux dire ... Du temps où on était fiancés ?
Elle ne répondit pas, même si ces souvenirs lui faisait mal au cœur. Avant. Un simple mot, avec le pouvoir de créer autant de souffrances.
Ne recevant aucune réponse, il continua :
Rionel > Toujours aussi directe dans tes questions, et aussi lente dans tes réponses, à ce que je vois ... Ca m'avait fait craquer, ça ... Ca te donnait une expression féroce et innocente à la fois.
Aséméa > C'était avant ...
Elle détourna le regard, tant sa vue lui était douloureuse. Elle se rappelait leurs promenades main dans la main, leur bonheur partagé ... et le cerisier. Ils y avaient échangés leur premier baiser, et les autres qui suivirent. Pour se rappeler ces tendres moments, Aséméa y posait, une fois par an, une fleur de cerisier sur la pierre qui était censée avoir scellé leur destin, à tout les deux. Une coutume veut que, pour les fiançailles de deux jeunes, on choisit une pierre plate dans le Parc Soleil, et qu'on y fasse couler une goutte de sang des paumes des deux promis. Le couteau avait glissé de la main de Rionel et l'avait entaillé plus que nécessaire, jusqu'à ce qu'Aséméa n'empêche le sang de couler en bandant sa main avec son mouchoir.
Rionel > Est-ce que tu veux que cela ne soit pas que du passé ? Est-ce que tu veux que ça recommence ?
Elle ne répondit pas. Bien sûr qu'elle voulait que ça recommence ! Bien sûr qu'elle l'aimait ! Mais le prix à payer était trop lourd pour le rejoindre.
Aséméa > Je ne basculerais pas dans les Ténèbres.
Rionel fit une grimace.
Rionel > Dommage. Je t'aimais vraiment, tu sais ?
Il agita négligemment la main, et les lances accrochées au mur se détachèrent, pour tourner autour de lui. Un deuxième signe de la main et elles foncèrent sur Aséméa, qui déclencha son Shield juste avant l'impact. Rionel tendit deux doigts devant son visage et marmonna quelques paroles. Elle n'avait pas bougé d'un poil, alors que les lances étaient allées se ficher dans le mur, derrière elle. Mais cela avait permis à Rionel de finir son incantation, et il la lança. Le Shield est un sort très puissant, qui à pour but de tout arrêter et d'annuler toutes les incantations, du moment qu'elles n'aient pas été déjà lancés, mais il a un défaut : il ne peut être utilisé qu'une seule fois et doit se recharger, lentement, après. Aséméa ne put donc contrer l'incantation, et vit avec désespoir les parois d'une Cellule Magique se refermer autour d'elle. Elle était prisonnière, et rien ne pouvait détruire une Cellule Magique, à part tuer son Invokeur. Ce qui était impossible en l'état actuel des choses. Rionel se planta alors devant elle, les poings sur les hanches. Rionel > Tu peux toujours changer d'avis, tu sais ? Aséméa > Je ne changerais jamais d'avis ! Rionel > Encore dommage. Il claqua des doigts, et la Cellule Magique activa sa deuxième fonction, à savoir : pomper l'énergie magique du prisonnier, appelée le Mana. Et quand le prisonnier n'avait plus de Mana, l'énergie pompée était l'énergie vitale. Et quand il n'avait plus d'énergie vitale ... il mourrait. Et c'était précisément ce qui était en train d'arriver à Aséméa. Grimaçant sous l'effet de la douleur, car se faire aspirer le Mana était très douloureux, elle sortit néanmoins de sa poche une sorte de petit scarabée en or, pourvu d'ailes. Elle lui murmura : Aséméa > Tu sais ce qu'il te reste à faire. Le scarabée s'anima, agitant ses ailes, et s'envola en passant à travers la Cellule. C'était un Perceur, petit gadget fabriqué pour percer les systèmes de défense les plus perfectionnés pour tracer un pentacle d'invocation, afin de provoquer beaucoup de dégâts dans le camp adverse. Malheureusement, son utilisation restait unique et il s'autodétruisait après invocation. Dans le cas présent, Aséméa devait conserver son Mana pour survivre le plus longtemps possible. Tant qu'elle restait dans la Cellule, son Mana était drainé mais elle était à l'abri des attaques de Rionel. Elle se concentra un instant et commença à lancer les Kiryu de sa propre Chimère, Alexandre. « Kiryu » était le terme utilisé pour désigner les paroles accompagnant l'invocations des Chimères, monstres très puissant appartenant chacun à un élément, dont l'exécution ne requérait que très peu de Mana. Obéissant à son programme, le Pisteur traça un Pentacle tout autour d'Aséméa, pendant que celle-ci concentrait son Mana. Rionel la laissa faire, non par remords, mais plutôt par défi : il voulait savoir si elle s'était améliorée. Quelques années plus tôt, il combattait encore sa Chimère à main nue, tant celle-ci était faible. Soudain, les pupilles d'Aséméa changèrent de couleur. De bleu clair, elles passèrent au blanc profond, et sa voix changea de ton lorsqu'elle parla de nouveau :
Aséméa > Par les quatre Empereurs du Soleil et de la Lune, Par les deux lunes cachées, Seront appelés quatre Héros Solaire et un Héros Lunaire. Par trois fois, ils combattront le Mal, Par deux fois ils perdront la bataille, ne leur laissant qu'un souffle de vie. Lorsque les deux Lunes seront réunies pour la deuxième fois, le Héros Lunaire recevra alors le pouvoir de sceller le mal pour l'éternité. Et il devra faire un Choix, qui décidera le sort du Monde. Et c'est seulement quand il aura fait le choix que la Troisième Bataille sera gagnée, et que les Ténèbres seront arrêtées ! Le Pisteur explosa, permettant au Pentacle d'être activé, et ainsi de valider la Prédiction. Le Pentacle brilla, puis les traits tracés par le Pisteur s'élevèrent et se mêlèrent, afin de ne former qu'une grosse boule rouge, qui partit dans les airs et disparut au-dessus des nuages, symbole porteur d'espoir. Aséméa tomba à genoux. Elle ne savait pas ce qu'elle venait de faire, mais qu'importe. Elle espérait seulement que quelqu'un vienne lui prêter main-forte. Il ne lui restait plus qu'à attendre. Inlassablement. Calculant sa réserve de Mana et la vitesse d'absorption de la Cellule, elle en conclut qu'il lui restait cinq jours avant que tout son Mana ne soit consommé. Après, il lui resterait à peine une heure avant de mourir. Elle haletait, fatiguée par l'effort. Malgré qu'il fût tombé dans les Ténèbres, Rionel avait conservé son cœur, et il fût ébranlé à la vue de la souffrance de celle qu'il avait aimé. Hésitant, il se rapprocha de la Cellule, et demanda tout bas : Rionel > Si ... Si, d'une façon ou d'une autre, tu survis et que je reviens du côté de la Lumière ... Tu ... Tu voudras bien qu'on se remette ensemble ? Stupéfaite d'entendre cette question venant de quelqu'un des Ténèbres, elle ne répondit pas tout de suite. Puis, finalement, elle acquiesça. Alors, Rionel sourit, se releva et se dirigea vers la grande porte de la salle du trône. Mais avant de sortir, il lança :
Rionel > Désolé, mais j'y suis obligé. Aséméa > Pourquoi ? Il ne répondit pas et claqua des doigts, ralentissant la vitesse d'absorption de la Cellule, augmentant la durée de vie d'Aséméa de trois jours, qui était maintenant de huit jours. Puis il ouvrit les portes en grand et sortit pour aller réfléchir sur ce qu'il avait fait et sur ce qu'il restait à faire. Et peut-être aussi pour laisser échapper ses regrets. Et ses espoirs.


Lionel s'éveilla en sursaut d'un rêve très agité. Etendu dans son lit, il commença par se redresser, lentement, puis il se plaqua la tête dans les mains et essaya de s'en rappeler. Mais c'était comme retenir de l'eau dans ses mains. Seules trois scènes restaient gravées dans sa mémoire. La première se limitait à une femme qui semblait lui tendre les bras et l'inviter à la suivre. La deuxième était une vision d'un groupe de cinq personnes rassemblé autour d'un feu de joie. Il y avait là deux jeunes filles, deux jeunes hommes et une petite fille. Parmi eux, Lionel se reconnut lui-même, discutant avec véhémence avec l'autre garçon. Bizarrement, il se sentait très proche d'eux. Quand à la dernière, elle était plutôt dramatique : une des jeunes filles aperçues précédemment pleurait sur ce qui semblait être un corps, et l'on entendait sa voix, pleine de tristesse et de haine, murmurer : Jeune fille > Ils l'ont tué ... Ils l'ont tué ... Ils l'ont tué ... Ils l'ont tué... Et cette plainte, dont l'écho aurait fait pleurer la Mort elle-même et qui venait du cœur même de la jeune fille, ne semblait pas avoir de fin. Du moins, jusqu'à ce que quelqu'un vienne la prendre par le bras et l'emporter loin de là. Mais c'était là les deux seules choses que Lionel se souvenait avoir rêvées. Aussi décida-t-il de ne pas en tenir compte et de vaquer à ses occupations habituelles, ce qu'il fit en sortant de son lit. Mais, au fond de lui, il savait déjà que ce n'était pas un de ses rêves habituels. Mais il ne savait pas jusqu'à quel point c'était inhabituel. Une note était posée sur la table, l'avertissant que ses parents étaient partis très tôt et reviendraient tard le soir et que sa sœur, était invitée chez ses grands-parents. Il avait donc la maison pour lui tout seul, pour toute la journée. En temps normal, une telle nouvelle lui aurait arraché un « Yessss ! » d'enthousiasme, mais il n'avait pas trop la pêche aujourd'hui. Il se contenta de rafler un fond de paquet de chips, un peu d'eau et de se réfugier dans sa chambre. A peine était-il rentré qu'il s'aperçut que quelque chose n'allait pas. Il cligna plusieurs fois des yeux, puis se les frotta. Mais le doute n'était plus possible. Des taches de couleurs se formaient devant ses yeux, et les meubles semblaient fondre. Il laissa tomber les chips et le verre d'eau qui se brisa sur le sol, et porta sa main à sa tête. Lionel > Ouh la la ... Ses jambes cédèrent sous lui et il se retrouva bientôt à genoux, une main sur la poitrine et de plus en plus de difficultés à respirer.
Lionel > Keskimarive ? Chuispabienoukoi ?
Finalement, après quelques minutes de lutte, l'étrange « maladie » eut raison de lui : il s'abattit face contre terre, et ne put qu'écouter les battements de son cœur ralentir, ralentir ... Jusqu'à ce qu'il s'arrête.

Nemi inspira longuement. L'heure était venue. Il n'y avait qu'un mince rideau de soie entre elle et des milliers de personnes. A travers le rideau, elle entendait les cris de milliers de personnes, ce qui ne manquait pas d'accentuer le stress de Nemi. C'était sa première, et elle ne savait pas si elle serait à la hauteur des attentes de son public. Elle était si inquiète qu'elle n'entendit pas qu'on prononçait son nom et il fallut que le régisseur vienne la chercher pour qu'elle monte enfin sur scène. Mais, lorsqu'elle monta sur scène, et pour la première fois de sa vie, elle se sentit fière. Il n'y avait peut-être pas beaucoup de gens présent, mais sur les quarante-huit qui habitaient dans le village, presque les trois quarts étaient là. Un petit sourire s'étala sur son visage, mais ses mains tremblèrent, serrées sur sa robe bleu turquoise. Elle tomba sur les genoux, et se demanda ce qui lui arrivait. Elle devrait peut-être tout annuler et retourner à sa petite vie tranquille ? Elle esquissa un sourire et secoua un peu la tête : c'était déjà trop tard pour abandonner. Tout était prêt. Ils n'attendaient plus qu'elle. Elle regarda la Grande Horloge. Vingt-et-une heure moins une. Encore une seule petite minute. Elle récita dans sa tête les paroles de sa chanson, et fût un peu rassurée quand elle vit qu'elle se la rappelait. Elle ferma les yeux, et inspira une nouvelle fois. Dix, neuf, huit ... Elle serra son micro d'un main tremblante. Sept, six, cinq, quatre ... Elle se remémora les paroles encore une fois. Trois, deux, un ... Le présentateur partait déjà à la rencontre du public, et leurs cris monta en crescendo, jusqu'à s'arrêter subitement lorsque l'Horloge égrena ses neuf coups.
Présentateur > Mesdames et messieurs, bonsoir !! Comme vous le savez surement déjà, ce concert à été prévu en l'honneur d'une jeune fille à la voix aussi mélodieuse qu'un cygne, j'ai nommé ... Mlle Nemi Izumi !!
Nemi inspira, encore une fois, un grand coup et se décida à passer le rideau. Les projecteurs braquèrent leur lumière sur elle, la forçant à se protéger les yeux d'une main. Le présentateur lui fit signe de le rejoindre, et elle l'approcha en trottinant.
Présentateur > Alors, Mlle Izumi ?
Prise de court, elle bégaya quelque chose, sans le micro. Il lui successivement son micro et sa bouche, formant silencieusement les mots : « Parlez dedans ». Elle l'approcha de ses lèvres, et enfin on put savoir ce qu'elle avait dit :
Nemi > Alors quoi ?
Il y eut un énorme silence, puis tout le monde explosa de rire, y compris ceux qui maniait les projecteurs car on voyait leur lumière se dandiner sur le sol.
Présentateur > Ah ! Décidemment, vous êtes une rigolote !
Nemi fit la moue, persuadée, en son for intérieur, qu'on se fichait d'elle, ce qui n'était pas faux.
Présentateur > Bon. Alors, que ressentez-vous en ce moment ? Inquiète ? Anxieuse ? Heureuse ?
Nemi > Je crois que j'ai un peu peur, bien sûr ...
Présentateur > Toutes les stars ont eu peur à leur début ! Et pour encourager notre jeune chanteuse sur la voix de la musique, j'ai le plaisir d'accueillir la grande ... Lisa Strauss !!
Le cœur de Nemi se serra, tandis qu'un tonnerre d'applaudissements saluait l'entrée de la célèbre critique de musique qui avait défaite tant de carrières. Grande, élancée, Lisa Strauss affichait un grand sourire étincelant façon Freedent qu'encadraient des cheveux d'un blond presque blanc. Presque inconsciemment, Nemi murmura :
Nemi > Elle va me descendre ...
Paroles malheureusement captées par le micro et diffusées par les enceintes, elles déclenchèrent à nouveau l'hilarité générale, et Nemi s'empourpra. Décidemment, elle n'était bonne à rien. Lisa la regardait, la bouche serrée en un rictus sardonique, et le présentateur était plié en deux. Il lui fallut une bonne minute avant qu'il ne se calme, et il enchaîna, riant encore à moitié :
Présentateur > Houhou ! Hé ben ! Ah ah ! Ca, c'était de la rigolade, mes aïeuls ! Enchaînons donc ... Nemi !
Déjà, il n'était plus question de « Mlle Izumi », ce qui entama une partie du moral de Nemi.
Présentateur > Vous êtes là pour nous présenter votre chanson, qui s'intitule ... ?
Elle mit quelques secondes à se rendre compte qu'on lui parlait.
Nemi > Ah ? Euh ... « Forever ».
Présentateur > Mmh !! Un bon titre comme on les aime ! Nous vous laissons donc la parole ! Mesdames et messieurs, « Forever », de Nemi Izumi !!
Les premières notes d'une musique entraînante retentirent, mais elles stoppèrent aussitôt quelques secondes après, suivies par un bruit d'explosion et toutes les lumières qui s'éteignirent. Le présentateur se dirigea vers le rideau et disparut derrière. On l'entendit parler aux techniciens :
Présentateur > Qu'est-ce qu'il se passe ?
Technicien #1 > Une surchauffe. Les fusibles ont fondus.
Présentateur > C'est réparable ?
Technicien #2 > Nan. Faudra attendre demain.
Nemi tomba sur les genoux. C'était raté. Elle ne serait jamais une chanteuse. Une larme coula, puis d'autres suivirent. Elle l'avait toujours su, mais elle s'était accrochée à cet unique espoir. Et elle s'apercevait maintenant que, plus on s'accroche, plus ça fait mal lorsqu'il faudra lâcher. Mal ?? Elle rouvrit les yeux précipitamment. Une douleur sourde irradiait dans sa poitrine, s'intensifiant à chacune de ses respirations. Bientôt, la douleur ne fût plus supportable, et Nemi pleurait encore. Ses yeux devinrent vitreux et elle s'effondra sur le sol. Son cœur semblait ne plus pouvoir supporter le poids de la vie, et il la lâcha.


Toujours occupée à nouer un chouchou à chacune de ses couettes, Nanami s'aperçut qu'elle allait être en retard si elle ne se dépêchait pas : 8h17. Le départ allait être donné à 8h30, et il fallait une bonne dizaine de minutes pour arriver sur le lieu de la course. Elle sauta à bas de sa chaise et se précipita dans le vestibule, heurtant au passage son père, qui réagit au quart de tour :
Père > Hé ben ! Fais un peu attention, b***** !!!
Il attrapa les clés, posées sur un meuble, et ouvrit la porte d'entrée. Sa mère, elle, mit un peu plus de temps à arriver, étant donné qu'elle portait une glacière, pour le pique-nique de fin.
Père > Allez, allez ! On va être en retard !!
8h23, la voiture démarra enfin, pour se retrouver, six minutes plus tard, devant le stade, lieu de la course. Nanami eut juste le temps de confirmer sa présence aux animateurs avant de se placer sur la grille de départ. Elle salua de la main et d'un sourire les quelques concurrents qu'elle connaissait déjà, puis :
Starter > A vos marques ... Prêt ...
Au même instant que le « Go ! », il appuya sur la gâchette et une petite détonation retentit. Ils partirent tous, et il ne fallut que quelques secondes à Nanami pour prendre la tête. Elle s'entraînait depuis toute petite, alors ce ne fut pas très étonnant, à part le fait que tous ses concurrents étaient plus âgés qu'elle.
Nanami négocia bien le premier virage, et accéléra légèrement dans la première ligne droite. Ce qu'elle n'aperçut pas, cependant, c'est la crevasse qui apparut en plein milieu de la route. Elle s'y prit les pieds et s'allongea de tout son long. Elle y resta alors que les autres concurrents la dépassèrent. Alors, les animateurs vinrent la chercher parce qu'elle ne se relevait toujours pas. Lorsqu'ils la retournèrent, elle restait la main accrochée à son dossard.
Nanami > Maman ... Mal ... Maman ...
Ils appelèrent l'équipe médicale. Mais elle arriva trop tard, et d'ailleurs ils n'auraient rien pu faire : Le visage de Nanami pâlit, et il tomba sur le côté alors que Nanami lâchait son dernier souffle.


Un crayon coincé entre les dents, Yumi tapait frénétiquement sur son ordinateur portable les dernières lignes d'une rédaction à rendre dans 2 semaines. Il faut dire qu'elle comptait faire beaucoup plus que les 50 lignes demandées, et donc elle préférait s'y prendre en avance, même si elle savait pertinemment qu'elle la finirait au moins 1 semaine avant la date limite. Elle retira ses lunettes et se frotta les yeux, au moment même où la porte de sa chambre grinça sur ses gonds. Un homme, portant bien la trentaine, qui portait une pile de livres jeta un coup d'œil dedans avant de parler :
Homme > Princesse. Les livres que vous avez demandés.
Bien qu'elle eût le dos tourné, elle savait qui était cet homme. C'était Lord Hiles, le seul qui pouvait, et voulait bien, aller dans la bibliothèque à cette heure tardive.
Yumi > Merci, Hiltus.
Hiltus > Tel est mon devoir, princesse !
Yumi se retourna d'un coup :
Yumi > Je vous ai déjà dit de ne pas m'appeler « Princesse » !
Hiltus > C'est pourtant ce que vous êtes, Princesse.
Yumi > Trop pompeux pour moi.
Yumi remit ses lunettes en place et regarda l'horloge accrochée au-dessus de son bureau : Il était minuit vingt-sept. Elle soupira, enregistra ses fichiers et ferma son ordinateur portable. Visiblement désappointé, Hiles promena son regard autour de lui, observant la chambre.
Hiltus > C'est ... euh ... Très joli chez vous ...
Yumi lui jeta un regard interrogateur, et s'approcha de lui. Au fur et à mesure qu'elle s'avançait, la respiration de Hiles se faisait plus rauque, plus intense. Et il ne put retenir un soupir lorsqu'elle lui prit les livres des bras et les posa sur son bureau, où s'étalaient déjà des dizaines d'ouvrages. Les bras ballants, il la fixa.
Hiltus > Euh ... Sa Majesté votre père ... Ne vous a-t-elle pas parlée de notre entrevue ?
Yumi > Nan. Mais les cérémonies sont ma phobie, donc y'a pas de mystères. Y'a qu'à vous et à mon père que je puisse parler normalement. Sinon, ça bloque.
Hiltus ne répondit pas.
Yumi > Y'a un problème ?
Hiltus se « réveilla » ;
Hiltus > Non, non ! Je ... Bonne nuit.
Yumi > 'Nuit.
Yumi le regarda se retourner, se prendre le mur dans le nez puis finalement trouver la porte et sortir dans le couloir.
Une fois seule, elle réfléchit. Son regard alla des livres à son lit. Allait-elle travailler encore une heure ou deux ou bien dormir ? Elle s'assit sur son lit et bailla. Deux fois. Puis elle décida de se coucher. Mais, alors qu'elle enleva ses vêtements pour mettre sa robe de chambre, elle se sentit observée. Elle se retourna rapidement et eut tout juste le temps de voir une ombre sur le mur d'en face avant que celle-ci ne s'enfuit, guidée par son mystérieux propriétaire.
Le cœur de Yumi s'accéléra. Elle marcha sur la pointe des pieds jusqu'à la porte, et jeta un coup d'œil des deux côtés du couloir. Personne. Elle haussa les épaules. Bah ! Sûrement un domestique tardif qui traînait encore un peu, aucune raison d'avoir peur. Laissant échapper un petit soupir de soulagement, elle ferma la porte et tourna la clé, qu'elle posa sur sa table de chevet. Puis, avec un regard amusé, elle tapota une coupe en cristal, qui laissa retentir un petit la. Satisfaite de peu, elle se fourra dans son lit et rabattit les couvertures sur sa tête. Mais elle les releva l'instant d'après. La coupe de cristal résonnait toujours de la même note. Intriguée, elle se leva et saisit la coupe entre le pouce et l'index. Mais le son se propageait toujours. Elle regarda alors autour d'elle, puis avisa un coussin. Elle posa la coupe dessous puis plaqua le coussin dessus. Peine perdue. Elle retira alors le coussin et inspecta la coupe du bout des doigts.
Yumi > Mais qu'est-ce qui te prend ?
Pour toute réponse, celle-ci commença à se craqueler, puis de petits morceaux brillants commencèrent à tomber. Et le son allait toujours en crescendo. Incapable désormais de penser à autre chose, elle se plaqua les mains sur les oreilles, en essayant de ne pas se couper la plante des pieds, mais l'agresseur sonore continua de retentir, encore plus fort. Le son était maintenant si fort que Yumi commença à vaciller. Son oreille interne était perturbée, et tout son cerveau commençait à suivre la même route. Yumi avait de plus en plus de mal à rester consciente. Elle entendit tout juste vaguement des bruits de pas précipités dans le couloir, sa porte s'ouvrir d'un coup, et elle s'abattit sur le sol. Elle sentit qu'on la soulevait pour la poser sur le lit, et il lui sembla reconnaître le visage de celui qui la portait.
Yumi > Pa ... Papa ?
Mais ses yeux se fermèrent malgré elle.

Un coup de feu retentit, juste au moment où un adolescent aux cheveux oranges frappait avec une hache sur des rondins de bois, les fendant ainsi en deux. Ledit adolescent se retourna avec colère :
Adolescent > Moemi ! Combien de fois je t'ai dit de pas jouer avec mon fusil ?
Une jeune fille sortit de sa cachette, un fusil à la main d'où s'élevait un volute de fumée. Elle posa le fusil et joignit les mains :
Moemi > Désolé Ryou !
Le dénommé Ryou leva les yeux au ciel et reprit sa besogne. Moemi s'approcha de lui et lui mit la main sur l'épaule.
Moemi > Tu m'en veux pas, dis ?
Ryou s'arrêta un moment, et s'appuya sur la hache.
Ryou > Même si je le voulais, j'en serais incapable, petite sœur. Je t'aime trop pour ça.
Elle lui sauta au cou, et lui plaqua un baiser sur la joue. Malgré ses 13 ans, ses manières restaient encore très enfantines.
Moemi > Je déteste que tu m'appelles « petite sœur ».
Ryou > C'est pour ça que je t'appelles comme ça.
Elle lui tira la langue et partit s'enfermer dans la maison. Ryou souffla sur la mèche qui lui pendait devant les yeux et se remit à sa besogne. Une fois tous les rondins fendus, il les transporta jusqu'à la remise, sous l'œil vigilant de Moemi qui le regardait depuis la fenêtre. Elle se tourna ensuite vers son amie, Lucy :
Moemi > Depuis la mort de nos parents, il fait tout ce qu'il peut pour s'occuper de moi. Mais il ne pense à lui que lorsqu'il s'entraîne. Et encore, c'est pour me protéger.
Lucy > Il t'aime beaucoup. Il ne veut pas te perdre.
Moemi éclata de rire.
Moemi > Me perdre ? Qu'est-ce qu'il peut m'arriver ? Il m'enferme dans un cocon aussi solide qu'une mouche ne pourrait le traverser !
Lucy sourit.
Lucy > C'est vrai. Mais il a peur.
Le rire de Moemi s'arrêta net.
Moemi > Peur ? Mais de quoi ?
Lucy > De tout et de rien. De toi, des autres. Où sont les toilettes ?
Moemi > Deuxième porte à droite.
Lucy se leva puis sortit du champ de vision de Moemi. Celle-ci eut un faible sourire.
Moemi > Peur, hein ?
??? > Exactement.
Moemi sursauta. Quelqu'un était posté à côté de la porte, complètement caché par une longue robe noire qui partait des épaules jusqu'au pieds. Le visage était caché, lui, par une grande capuche.
??? > Il a peur. Peur de se qui pourrait se passer si vous veniez à disparaître.
Moemi tremblait, tant cet individu lui faisait peur.
Moemi > Qui ... Qui êtes-vous ? Sortez d'ici avant que j'appelle mon frère !
L'homme fit une petite révérence :
??? > Appelez-moi Zéro.
Moemi > Très bien, Zéro. Et que faites-vous ici ?
Zéro sembla réfléchir, avant de répondre :
Zéro > Je suis venu reprendre quelque chose qui m'appartient.
Moemi se leva du canapé et se campa devant lui, du haut de son mètre quarante-huit.
Moemi > Alors reprenez-le et fichez le camp !
Zéro sourit, du moins Moemi en eut l'impression.
Zéro > Très bien.
Il leva la main et dirigea sa paume vers Moemi.
Zéro > Mais ça va faire un petit peu mal lorsque je reprendrais votre cœur.
Moemi > Mon ... ?
Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Une horrible douleur lui traversa la poitrine et elle s'effondra sur le sol. Lentement, une petite boule rose sortit de son dos pour aller se poser dans la main de Zéro.
Zéro > Zut ... J'avais oublié que je n'avais pas le même sens de la douleur que vous.
Il éclata d'un rire glacial, puis recula. Un pan du mur se colora d'une teinte noire, et il passa dedans. Puis le mur reprit sa couleur habituelle.
Lucy revint sur ces entrefaites.
Lucy > Je m'étais trompée. J'avais pris la première porte à droite, puis celle à gauche ... Je suis vraiment très ...
Elle s'immobilisa net en voyant Moemi par terre. Elle se précipita vers elle et la secoua :
Lucy > Moemi ? Moemi ! Qu'est-ce que t'as ?
La porte s'ouvrit et Ryou entra, les cheveux mouillés.
Ryou > Il commençait à pleuvoir, alors je suis rentré. J'ai pas terminé, alors faudra que je ... Qu'est-ce qu'il se passe ?
Lucy leva la tête vers lui. Ses yeux étaient baignés de larmes.
Lucy > Elle est ... Elle est ...
Ryou s'approcha d'elle et prit la main de Moemi dans les siennes, puis se mit à genoux.
Ryou > Moemi ! Réveille-toi !
Lucy la retourna. Son visage était d'une pâleur de cendres. Il fallut quelques secondes à Lucy pour trouver la carotide et prendre son pouls. Les yeux de Lucy s'agrandirent. Lorsqu'elle retira sa main, celle-ci tremblait.
Ryou > Alors ?
Lucy essaya, vainement, de prononcer un mot, une phrase, mais elle abandonna et éclata en sanglots. Il n'en fallait pas plus pour Ryou.
Ryou > Non ...
Il ferma les yeux, mais ne lâcha pas la main de Moemi. Puis, lentement, il bascula sur le côté. Lucy sembla retrouver momentanément l'usage de la parole :
Lucy > Ryou ?
Mais celui-ci s'aperçut, mais un peu tard, qu'il accompagnait Moemi là où son âme allait.


Désolé pour le triple post mais elle prenait trop de place, ça dépassait la limite autorisée XD.
J'attends de vous des critiques constructives ! ET N'AYEZ PAS LA FLEMME DE LIRE !!!!!!

J'ai tout lu honnêtement j'ai vraiment aimé !! Peut-être la fin avec Ryou j'ai pas compris...Sinon j'aimerai savoir c'est toi qui a inventé ? Si c'est le cas bah chapeau mec !! To be continued, please !!!!

Je n'ai pas encore lu mais ça me semble bien eventuellement xerais tu d'accord pour que j'essaye de le dessiner ? pour m'entrainer !

Oui, tout est de moi ^^.
Si tu veux essayer de dessiner, j'en serais ravi, ca fait plusieurs mois que je cherche quelqu'un pour en faire un manga XD. J'te demande pas des pages mais ca serait pas mal ^^.
Si tu veux te donner une idée de ce que sont les persos, je t'invite à lire la fiche qui leurs sont accordées : http://mystic-tony.skyrock.com/
C'est le troisième article, là où y'a les cinq persos.
Qu'est-ce que tu n'as pas compris avec Ryou ? Peut-être le fait qu'il s'évanouit après que sa soeur soit morte ?
Ca, ce sera expliqué plus tard dans l'histoire ^^.
Pour le chapitre 2, faudra attendre un peu XD.

Ha ok sinon j'éspère qu'il faudrai pas attendre beaucoup de temps !!Noon je rigole prend ton temps, tu le mérite après ton 1er chapitre, je l'attend avec impatience.(Mais ne deconne pas non plus...)

Tchop !
Reelment bien !Par contre je ne te garantie pas mes qualités de dessinateur (en fait je dessine mal du moins je trouve !)
J'essaierai !

très intéressant ! Je peux aussi essayer de dessiner quelques pages ^^ ( expérimenté dans la matière )

Tout ceux qui sont interessés peuvent faire ce qu'ils veulent de l'histoire, du moment qu'il y a le titre de l'oeuvre et le nom de l'auteur ( Moi, pour les Baka... ) dans un coin ... Même du Hentai ! XDXDXD
Je vais vous avouer un truc, j'avais pas l'intention de continuer ... Mais après avoir reçu autant d'encouragements ( 3 !!! Un record !!), je sens que je vais recommencer !! LONGUE VIE A CAT !!! ( Et a la célébrité de son auteur aussi XD )

ça serais bien^^

c'est long, j'ai lu que le premier post, j'ai pas le temps xD
qd on dis " j'attend avec impatience", essaie de faire le chapitre 2 de la mm grandeur que le premier

mais heu... faut bc d'immagination et c'est ta qualité

Hmmm...Lyo vu ton blog il y aura bien une suite...

J'ai lu malgré une flemme intense et je vais donner ma critique =P

Premiérement, l'histoire parait intéréssante bien que classique. En effet, l'histoire de plusieurs personnages différents qui sont victimes du même sortilége ça reste un sujet type. Cependant, toute histoire, même peu originale, peut être trés bien si elle est mené par le bon bout !

Je félicite sur la longueur ... C'est souvent assez dur de faire du texte en longueur. Mais, je trouve qu'il y a trop d'explications au début et qu'elle sont amenées trop brutalement ... Ainsi, je pense qu'il aurait été pas mal d'apporter les explications plus tard et non pas dans une phase d'action, ça gache un peu le rythme.

Le rythme justement ! Y'a matiére à faire ! Ca pourrait être palpitant, on pourrait ressentir pas mal de trucs avec des bonnes idées comme ça. Malheureusement, les champs lexicaux ne sont pas assez profond et touchant bien que j'ai ri une fois (Je crois que c'était le moment avec la chanteuse) ... ca c'est à garder et à dévelloper =)

Ensuite, la psychologie des personnages est assez typée (Façon manga quoi), ça reste dans le classique cependant et c'est pas encore assez montré (C'est dans le début donc ça va) ... Y'a pas mal de discours et les réactions des personnages ne sont pas à la hauteur de ce qu'elle devrait être ou tu ne le montres pas comme il faut (Je parle là précisement de la derniére partie dans cette phrase). Là aussi y'a matiére à faire et à rendre ça mieux je pense =)

Que dire d'autre ... j'aurais tendance, pour ma part, à préférer l'action à la description pour provoquer des sentiments chez le lecteur mais le problême c'est que ça manque de lignes par la suite. Tu alternes pas mal j'ai vu ... C'est bien mais c'est chaotique la mise en place ça casse le rythme

Fais aussi en sorte de rendre les persos plus attachants dés le départ sinon le sentiment d'ennui envahit vite et on décroche =/

Donc au final je dirais que y'a du bon mais que c'est perfectible (Je me suis pas tellement accroché au texte je dois l'avouer) ... Qu'il manque le ptit truc qui fera que ça sera génial. Enfin, je trouve que l'histoire prendrais une plus grande ampleur et serait mieux exploité si elle l'était sous forme de manga, de jeu vidéo, voir de film !

Voilà ! Et n'y voyez là qu'une critique personelle et non pas une attaque xD

tu as raisons ^^ c'est pour ça que je vais essayer prochainement de l'adapter en manga, croquis etc... ( peut être même du hentai )

Haaa... s'il vous plaît ne dites plus le mot hentai...ça me rappelle de mauvais souvenir ici...

pourquoi donc ? Qu'est-ce que tu as eu ? ( Je suis curieux )

Rien...Juste que...bon...hooo et puis merde laisse tomber !!!

Pourquoi de mauvais souvenir ?
Fenounet il faut d'urgence ouvrir un topic psychologie sur le fofo !!!
Nos membres sont dépressifs !!!
OMG !

lol mais non mais non, un psycopathe serais mieux :p

Fenounet...maintenant vous aussi...mais pourquoi tout le monde pense que je dois prendre un psychiatre ??!!(Et le nie pas Fenou je sais que c'était pas une blague quand tu me l'as dit !!! )

apprend a differencier blague et vérité^^

fenounet disait une blague et moi ?

Non mais même ma mère me le dis dès fois...alors je le prend au sérieux et mon moral s'abaisse...

allons allons

tu es tres gentil et sympa, je commence déja a t'aimer, sois fort et montre ta volonté
ton moral, la baisse, c nul, remonte le^^

because I like you ^^

Haaa merci lol je me sens déjà mieux mdr!!! Toi aussi je t'apprécie. ^^

j'ai envie de porter un toast a notre amitié xD