C'est mon tour !

Bon et bien voilà, aprés perfectionné ma préface (J'ai galéré pour rajouter des descriptions >_<) j'ai décidé moi aussi de poster le début début de mon histoire. Le bouquin n'a pas encore de titre ! Et l'histoire m'est apparue dans la soirée =P (Oui au début j'avais écris une bonne partie de tout ça sans idée de ce que serait la suite et tout et tout)

Voilà bonne lecture.

N'hésitez pas à critiquer =)

Je courais désomais à en perdre haleine au milieu de ce qui me semblait etre le fracas d'une bataille ...

Une gigantesque bataille dont je ne saisissais plus le sens mais qu'importe, quelques instants auparavant on m'avait hurlé "Fuis ! Tu es jeune ... Tout est per..." et il etait mort, là devant mes yeux, empalé par une vouge au manche noir et à la lame acérée, j'avais vu une derniére fois ces yeux emplis de courage et de desespoir, sa tête crispé dans un rictus de douleur et sa bouche, d'où coulait un filet de sang écarlate, se figeait lentement dans un dernier sourire d'adieu à la vie.

Ma gorge se nouait, c'etait mon capitaine et un ami, je tournais alors mes yeux embrumés de chagrin vers cette hideuse créature, grande, forte et hurlant à pleins poumons sa victoire. Ma vision se troublait et une rage sans nom m'envahie ... C'était la guerre, mais chaque perte restait pour moi une épreuve des plus dures ... Une énergie folle me propulsa vers l'ennemi, une énergie de revanche, de peine, j'etais invincible, invulnérable.
Je levai mon glaive avec une fougue maladroite et enfoncai la pointe de mon arme dans le corps de mon ennemi de la même maniére qu'il avait tué mon camarade. Ainsi, il pourra peut être ressentir le peu que j'ai souffert en cet instant ... Mais les turgals n'ont pas de coeur. Il se tourna brusquement, la lame pénétra sa chair au niveau de son épaule et sa tête se changea brusquement du sourire victorieux et malsaint à la grimace grotesque d'une douleur sans nom. Il lacha son arme se crispa de souffrance et me porta un regard profond et empli de haine.
Le temps semblait à l'arrêt, je voyais la fureur dans ses yeux, les gouttes de sang chaudes et brillantes s'éclatant contre son visage couleur acier, ses muscles saillant sous sa peau et ses lévres se deformant en un hurlement d'affliction, ses pieds s'enfonçant dans le sol, son bras encore valide levé d'un air menaçant, ses ongles salis de sang et de terre humide, ses canines jaunes et saillante, ses oreilles légérement pointues dont l'une était coupée.
En cet instant infini, tout mon courage s'envola, l'hideux portait m'ota tout espoir de resister, de vaincre, je devenais blême la sueur perlait sur mon front, des tremblements m'envahirent, le froid m'embauma, la stupéfaction me figea, j'avais la mort en face de moi.
Le temps reprit son cours brusquement, je pris subitement conscience de la réalité, de la guerre,de la boue et du sang sous mes bottes, de l'odeur pestidentielle qui régnait dans cet affreux mélange de pourriture et de putréfaction mais je sentis à peine le coup de poing dune violence sans nom que m'asséna alors le massif turgal.
Mon visage s'enfonça sous la puissance du coup, mon nez se brisa, deux de mes dents s'envolérent, je lachai mon glaive qui resta planté dans mon adversaire puis fis un bref vol plané sur quelques métres avant de m'écraser lourdement au sol, sur une pierre saillante qui m'entailla le bas du dos. Je serrai la machoire je jetais un regard vers le colosse, il était impresionnant, au moins deux métres, comme taillé dans l'acier, aussi massif qu'un rocher. Il retira la lame de son épaule comme si elle n'avait été qu'une simple écharde, et je poussai alors un cri intérieur de terreur tandis que ce dernier commençait à me charger furieusement. Le choc ne se fit pas attendre, j'esquivai de justesse au prix de quelques blessures en plus, me saisit d'une lance à demi cassée, lui assénai un coup au molet, puis me relevai. Le géant glapit mais ne broncha pas, je reculai de quelques pas, titubant légerement et alors que je m'apprétai à lui asséner un coup fatal je glissai en arriére dans une rude pente qui donnait sur le coeur de la bataille, un moment de panique s'ensuivit, je tentai alors de me raccrocher mais je ne fis que m'écorcher encore la hanche et le bras suite à de douloureux tonneaux. Tant bien que mal réussit à me réceptionner, mais je n'étais pas encore en sécurité et même bien au contraire, à moi s'offrait un risque bien plus grand que le turgal qui hurlait à quelques distances de moi.

A moitié mort, mué par la peur en une proie fuyante, je commençai à courir, j'étais tombé là où le massacre était le plus virulent, ici seuls les meilleurs tenaient quelques instants debout, j'accélérai alors, bousculai plusieurs personnes, ennemies ou amies je n'en savais rien. Quelques larmes jaillirent de mes yeux, que faisais je donc là ? Cette bataille n'était plus qu'une boucherie sans nom. Sans doute, auparavant, ce paysage avait été rempli d'herbe verte et grasse nourrissant quelques moutons, de plantes rouges, bleues, blanches, grandes, courtes à fleurs ou à épines servant de refuge à des miliers de petites vies, ou bien encore d'arbres majestueux et fiers du haut de leur centaines d'années, on pouvait peut être entendre les douces mélodies de quelques oiseaux ou les quelques rires d'enfants ... Mais, désormais, partout, le sol était rouge de sang et des monceaux de corps, aussi bien humains que Turgal s'amassaient au sol formant une masse informe. Les arbres étaient morts brulés ou tout simplement coupés, l'herbe n'était plus que par brides jaunes et séches, les moutons avaient disparus, les enfants aussi, seuls les oiseaux carnasiers survolaient encore la sombre et déchue vallée, la tristesse et le chaos dominaient l'espace offrant un bien pâle spectacle à la Terre, elle même dénaturée et torturée. Partout, les coups volaient, les lames s'enfonçaient, la mort se répendait, les cadavres se relevaient animés par de puissants sortiléges, les corps brulaient, le vacarme ne cessait, la terre volait en éclat, le ciel disparaissait dans la fumée créant une atmosphére lourde et asphyxiante, une pluie acide s'écrasait au sol, complétant l'image de ce chaos couplé à un maelstrom de souffrance brute et sans fin.
Je m'arrétai là, le vent souflait de continuer à courir, le sol s'inclinait à mon passage, tout me poussait à rester coincé dans ce cauchemard et comme à chaque fois, la panique et la folie me gagnaient, ce mal, dans ma tête s'accentua, écrasant mes sens et étouffant mes idées. Une forme menaçante, sombre, dominante, maléfique se dessina dans mon esprit et me susura sans cesse "Reste ici" je m'étalai au sol, de toute mes forces fermai les yeux et les ouvris de nouveau. Encore une fois, ce n'était pas mon passé

ouais c'est cool !! il y a plein de sang c'est sympa !! mais j'avoue pas avoir tout pijer... je suis un peu limitée intellectuelement donc c'est pas ta faute

un vrai chef d'oeuvre ! x)
bravo !

kona-chan a écrit:ouais c'est cool !! il y a plein de sang c'est sympa !! mais j'avoue pas avoir tout pijer... je suis un peu limitée intellectuelement donc c'est pas ta faute

Ben si tu as pas compris certaines choses tu peux me demander ^^

Sinon je vais m'atteler à la suite je pense ... Enfin, j'espére que je prendrais pas trop de temps !